La volatilité est une mesure du risque. Elle représente l'amplitude des variations d'un actif financier. Plus l’actif sous-jacent est volatile, plus il est probable que le prix de cet actif atteigne des niveaux de prix extrêmes - favorables ou défavorables. Un actif sous-jacent plus risqué offre un meilleur rendement potentiel : c'est la prime de risque. La volatilité des actions est en moyenne comprise entre 20% et 50%.
La volatilité est exprimée en pourcentage. Pour simplifier, et sans prendre en compte l’horizon temporel, si la volatilité d'un actif est de 5%, le prix variera entre -5% et +5% du prix moyen du sous-jacent.
Le prix d'une option est constitué de sa valeur intrinsèque - la différence entre le cours de l'actif sous-jacent et le prix d'exercice de l’option - ainsi que de sa valeur temps, qui représente la probabilité de la variation de l'actif sous-jacent jusqu'à sa maturité. La volatilité est un des paramètres qui influe sur la valeur de l’option. Par conséquent, la prime d’une option est une fonction croissante de la volatilité de l’actif sous-jacent.
Il existe deux manières de mesurer la volatilité :
Lorsqu'un investisseur achète une action, il peut chercher à se protéger contre la volatilité de cette action - c'est ce qu'on appelle une stratégie de couverture. Comme il existe deux types d'options - calls et puts - et que chaque type d’option peut être achetée ou vendue, il existe quatre positions possibles :
Le VIX - Volatility Index - est un indicateur de la volatilité du marché américain. C'est une moyenne des volatilités annuelles sur les options d'achat - call - et les options de vente - put - sur l'indice S&P 500. Par exemple, si les investisseurs anticipent une baisse de marché, ils vont acheter des options de vente sur l’indice S&P 500 pour se couvrir. Ainsi, plus les investisseurs sont anxieux, plus la demande pour des options de vente augmente. Acheter des options revenant à acheter de la volatilité, cette hausse de la demande entraine une hausse du VIX - ce qui lui vaut le surnom d'indice de la peur !
La valeur d'une option étant la somme entre sa valeur intrinsèque et sa valeur temps, vendre une option équivaut à vendre de la volatilité. Quand la volatilité augmente, la valeur de l'option augmente également. Cela se traduit par une espérance de rendement plus importante.
Dans la plupart des produits structurés (Autocall, Phoenix, Reverse...), l'investisseur est vendeur d’une option de vente - et donc vendeur de volatilité. Il anticipe une stabilité ou une hausse du cours du sous-jacent. Dans un contexte volatile, cette option va valoir plus cher, et donc mécaniquement offrir un meilleur rendement potentiel - le coupon - sur le produit.
De son coté l'émetteur du produit structuré - la banque d'investissement - va se couvrir contre cette position initiée par l'investisseur. Le trader va alors acheter et vendre différents actifs financiers et dérivés dans le but de conserver jusqu'à l'échéance du produit le gain initialement réalisé sur l'opération.
La volatilité est une mesure du risque. Elle représente l'amplitude des variations d'un actif financier. Il existe deux manières de mesurer la volatilité : la volatilité historique et la volatilité implicite. Lorsqu'un investisseur achète une action, il va chercher à se protéger contre la volatilité du titre - c'est ce qu'on appelle une stratégie de couverture. Comme il existe deux types d'options - calls et puts - et que chaque type d’option peut être achetée ou vendue, il existe quatre positions possibles. La valeur d'une option est composée de sa valeur intrinsèque et de sa valeur temps. Sa valeur est influencée à la hausse par la volatilité. Un produit structuré étant composé d'une partie optionnelle, si la volatilité augmente, le coupon offert augmentera également.
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